Résumé. 1° Etude pathologique : les altérations corono-cervicales et les aspects radiographiques floconneux ne semblent devoir être attribués qu'aux seules vicissitudes de la fossilisation. Les dents devaient être saines du vivant des individus. 2° Etude radiographique : les dents des couches 11 et 12 de la Grotte Bourgeois-Delaunay ont une morphologie interne corono-radiculaire très comparable. Par contre, celles de la Grotte Suard, tout en présentant des points communs : situation basse de la chambre pulpaire, relative étroitesse des canaux étant donné leur volume général, ne semblent pas avoir un aspect radiographique entièrement comparable. Si même on suppose que ces dernières sont plus jeunes, il n'y a pas le même effilement du paquet vasculo-nerveux. Il ne semble pas que ces dents aient appartenu à des individus identiques à ceux de la première grotte. Cependant, comme une évolution progressive des anténéandertaliens est supposée en ce lieu, une enquête radiographique plus vaste devient nécessaire pour se prononcer.