RÉSUMÉ Un des points les plus délicats de la recherche biométrique réside dans la distinction fondamentale qui existe entre valeurs individuelles et paramétriques. Cette distinction se présente surtout lorsqu'on envisage les différentes formes des corrélations : corrélation organique, individuelle, et corrélation statistique, qui rappelle sous une forme analogique les deux notions complémentaires de corrélations prises au sens de Cuvier et le principe des connexions, que l'on rencontre en Paléontologie. Plusieurs exemples sont donnés montrant l'indépendance de la variation des points moyens d'une population, par rapport aux corrélations. Le calcul des distances généralisées D2, conduisant aux fonctions discriminantes, est envisagé d'un point de vue pratique, à partir des intercorrélations et des paramètres m et <j. De nombreuses propriétés en découlent. En particulier, si les distances (généralisées) sont excellentes pour déterminer l'appartenance d'un sujet à une population, il n'est pas légitime de les appliquer aux distances entre moyennes qui évoluent indépendamment des corrélations.