Résumé. — La présente étude synthétise les résultats d'une recherche multi- et interdisciplinaire, effectuée sur des échantillons d'enfants d'âge scolaire (250 individus), étudiés durant l'intervalle 8-13 ans (étude longitudinale) comparativement à un échantillon d'adultes jeunes (400 étudiants) âgés de 21 à 24 ans. L'auteur part de l'hypothèse que l'androgynisation (en tant que forme de la sexualisation humaine) représente un processus bio-socio-culturel, spécifiquement humain (anthropologique), qui joue un rôle décisif dans l'ontogenèse. En comparant les types de croissance — les types androgynes et ceux bioélectromagnétiques — de la période de croissance comprise entre 8 et 13 ans, avec des aspects similaires observés chez un échantillon de jeunes, l'auteur constate l'existence d'une stabilité, d'une constance de la structure typologique, qu'il considère comme des variantes anthropologiques et non pas comme des stades éphémères de l'étape pubérale abordée. Sur la base d'une méthodologie interdisciplinaire de prélèvement, traitement et interprétation des résultats obtenus, l'auteur décèle l'existence d'une typologie humaine naturelle, fondée sur un système de relations qu'il désigne par le nom générique de Homo Ratio, afin de faciliter la compréhension et le discernement, dans le cadre de la variabilité des variantes de normalité par rapport aux variantes de morbidité.